Home Education Togo : Les enseignants-chercheurs des universités publiques crient leur ras-le-bol

Togo : Les enseignants-chercheurs des universités publiques crient leur ras-le-bol

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L’enseignement supérieur va mal au Togo. En tout cas c’est ce que laisse croire le Syndicat de l’Enseignement Supérieur du Togo (SEST). Réunis à Lomé lundi 1er mai 2023 au  cours d’une séance de réflexions axée sur le thème «  quelles visions syndicales pour la construction d’un cadre universitaire performant et épanouissant ? », les cadres supérieurs des universités togolaises ont fait ressortir plusieurs malaises qui mettent à rudes épreuves l’enseignement supérieur au Togo.

Dans une déclaration rendue publique à la fin des travaux, il ressort que les activités syndicales subissent des entraves dans les universités publiques du Togo. « Ni l’organisation d’assemblée générale, ni les demandes de salles pour les réunions syndicales, pourparlers n’ont fait l’objet d’autorisation de la part des autorités universitaires. Parfois les demandes sont suivies de menaces à peine voilées…suivi d’affectation », lit-on.  Dans la même note, les cadres supérieurs de l’enseignement togolais dénoncent des décisions arbitraires et des actes d’intimidation venant des autorités universitaires. « Plusieurs décisions prises par les autorités universitaires compromettent les libertés individuelles et publiques de la corporation qui se retrouve tenaillée par un système écrasant  d’intimidation, d’abus d’autorité, de manipulation et de désinformation », indique le communiqué du (SEST).  On parle notamment du refus du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) de nommer dans leur grade universitaire trois enseignants chercheurs  admis sur la liste d’aptitude du CAMES aux fonction de maitres de conférences pour le compte de l’année 2022, coupure de salaire de septes enseignants chercheurs, de l’université de Lomé et l’affectation punitive d’un enseignent –chercheur de l’université de Kara sur l’institut National de la recherche Scientifique. « A ce jour, nous n’avons toujours pas eut de discussions avec les autorités afin de trouver des solutions à ces problèmes mais  tout ce que nous demandons c’est qu’on nous octroi de bonnes conditions de travail pour que nous puissions exercer notre métier »,  a partagé le Secrétaire Général du SEST Hounsi Ayi Djifa.

Reporterdafrique

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