Le parti présidentiel Union pour la République (UNIR) a tenu son deuxième congrès statutaire lundi 26 février 2024. Tenu dans la ville de Kara au nord du Togo, Les travaux ouverts par le premier responsable du parti et président de la république togolaise Faure Gnassingbé, a permis de faire le point de la situation actuelle du parti et de se lancer des défis relativement aux enjeux électoraux dans le pays. En présence près de 1500 délégués venus de tout le pays, UNIR a profité de l’occasion pour affuter ses armes face aux prochaines élections législatives et régionales qui auront lieu le 20 avril de cette année.

Dans le communiqué ayant sanctionné le congrès, il est stipulé que le pays organise un double scrutin législatif et régional le 20 avril prochain, il s’agira de renouveler la représentation nationale dont le nombre est porté de 91 à 113 et d’élire les premiers conseillers régionaux de l’histoire du pays, parachevant ainsi l’architecture de l’administration décentralisée.

Plus loin lit-on, « le parti UNIR, majoritaire dans la législation en cours et au sein des conseillers municipaux, se prépare activement à mobiliser ses militants dans toutes les circonscriptions électorales du pays pour solliciter le suffrage des électeurs pour les consultations de 2024 ».

Ouvrant les travaux, Faure Gnassingbé n’a pas manqué d’appeler les militant de son parti à l’union et à la solidarité pour la victoire aux prochains scrutins.

« Ce congrès se tient dans un contexte du calendrier républicain qui est celui de la tenue dans quelques semaines des élections législatives et régionales. Si nous étions en classe et si j’étais un enseignant, je vous dirai pour les examens, conjuguer le verbe UNIR. Pour rester unis et solidaires dans vos relations interpersonnelles. Restez unis et solidaires à l’échelle de vos circonscriptions électorales respectives, restez unis et solidaires avec les instances du parti. Je suis devant vous, convaincu que nous pouvons réussir », a-t-il déclaré.

Héritier du RPT, UNIR a été créé  le 14 avril 2012 à Atakpamé. A ce jour, le parti que dirige Faure Gnassingbé  est majoritaire à l’Assemblée nationale et compte plus de conseillers municipaux.

La Rédaction